Luis Vitale est né en Argentine en 1927 mais a vécu et milité la plus grande partie de sa vie au Chili, son pays d’adoption. En 1955, il adhère en Argentine à une première organisation révolutionnaire, le POR (Parti ouvrier révolutionnaire), puis à la IVe Internationale en 1964. En 1965, il participe à la fondation du MIR chilien. Syndicaliste, puis universitaire, c’est dès les années 1960 que débute la rédaction de son œuvre majeure : Interprétation marxiste de l’histoire du Chili (8 tomes, réédités en 2000 par les éditions Lom au Chili). Après le coup d’Etat de Pinochet, Luis Vitale sera arrêté et affreusement torturé entre 1973 et 1975. Après son exil et de longs séjours en Allemagne et au Venezuela, il reviendra au Chili dans les années 1990 où il poursuivra son œuvre d’historien et de théoricien jusqu’à sa mort, survenue en juin 2010. Se qualifiant lui-même vers la fin de sa vie comme « marxiste libertaire », ses travaux offrent une interprétation matérialiste inégalée de l’histoire et du rôle du mouvement ouvrier latino américain, du mouvement des femmes, des rapports entre ethnie et classe, ainsi que des caractéristiques particulières du développement inégal et combiné de l’Amérique latine dans le cadre du capitalisme mondial. |
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1987 |
Pour une nouvelle
conception de parti Problèmes théoriques de la dette extérieure et de la dépendance en Amérique latine |
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2000 |
Pour l’enrichissement
de la théorie du développement inégal et combiné de Trotsky |