1904 |
Des souvenirs sur F. Engels publi�s par l'un des plus proches collaborateurs de K. Marx - et son gendre. |
Souvenirs personnels sur F. Engels
Je fis la connaissance d'Engels en 1867, ann�e o� parut la premi�re partie du Capital.
- Maintenant que tu es le fianc� de ma fille, je dois te pr�senter � Engels, me dit Marx, et nous part�mes pour Manchester. Engels habitait avec sa femme et la ni�ce de celle-ci, qui avait alors six ou sept ans, dans une maisonnette tout au bout de la ville : les champs commen�aient � quelques pas de l�. Il �tait � cette �poque copropri�taire d'une entreprise fond�e par son p�re.
De m�me que Marx, il avait �migr� � Londres apr�s la d�faite de la r�volution sur le continent, et comme lui, il voulait se consacrer � une activit� politique et � des �tudes scientifiques. Mais Marx avait perdu tous ses biens et ceux de sa femme dans la tourmente, et Engels n'avait, lui non plus, aucun moyen d'existence. Il dut donc, sur l'invitation de son p�re, retourner � Manchester et reprendre les fonctions de commis qu'il avait d�j� assum�es en 1843, tandis que Marx arrivait � grand-peine � satisfaire les besoins les plus pressants de sa famille gr�ce aux correspondances hebdomadaires qu'il �crivait pour la New York Daily Tribune.
D�s lors et jusqu'en 1870, Engels mena en quelque sorte une vie double : les six jours de la semaine, de 10 � 4 heures, c'�tait un employ� de commerce dont le travail consistait surtout � tenir la correspondance de la firme en diff�rentes langues et � aller � la Bourse. Il avait, au centre de la ville, son domicile officiel, o� il recevait ses connaissances du monde des affaires, alors que sa maisonnette du faubourg n'�tait ouverte qu'� ses amis politiques et scientifiques parmi lesquels se trouvaient le chimiste Schorlemmer et Samuel Moore qui plus tard traduisit en anglais la premi�re partie du Capital. Sa femme, d'origine irlandaise et ardente patriote, �tait sans cesse en contact avec ses compatriotes, tr�s nombreux � Manchester, et au courant de tous leurs complots. Plus d'un f�nian [1] trouva asile dans sa maison, et c'est gr�ce � elle que l'un d'eux, qui avait dirig� un coup de main pour d�livrer des f�nians condamn�s � mort que l'on conduisait � la potence, put �chapper � la police.
Engels, qui s'int�ressait au mouvement f�nian, avait rassembl� des documents pour une histoire de la domination anglaise en Irlande; il a d� les d�pouiller en partie et on les retrouvera sans doute dans ses papiers [2].
Le soir, d�livr� de l'esclavage des affaires, Engels rentrait dans sa maisonnette et redevenait un homme libre. Il participait non seulement � la vie d'affaires des industriels de Manchester, mais aussi � leurs divertissements : il se rendait � leurs r�unions et � leurs banquets, se livrait � leurs sports.
Excellent cavalier, il avait son propre cheval (un hunter) pour chasser le renard. Il ne laissait jamais passer l'occasion quand, selon une vieille coutume f�odale, l'aristocratie et la gentry invitaient tous les cavaliers des alentours � traquer le renard : il �tait l'un des premiers parmi les plus acharn�s � la poursuite, et ni foss�, ni haie, ni aucun obstacle ne l'arr�taient.
- Je crains toujours d'apprendre qu'il lui est arriv� malheur, me disait Marx.
J'ignore si les bourgeois de sa connaissance �taient au courant de son autre vie; les Anglais sont extr�mement discrets et se montrent peu curieux de ce qui ne les regarde pas; en tout cas, ils ignoraient absolument tout des hautes qualit�s intellectuelles de l'homme avec qui ils �taient quotidiennement en rapports, car Engels ne manifestait gu�re son savoir devant eux. Celui que Marx consid�rait comme l'un des hommes les plus instruits d'Europe n'�tait pour eux qu'un joyeux compagnon qui s'y entendait en bon vin...
Il aimait la soci�t� des jeunes et �tait un ma�tre de maison hospitalier. Nombreux �taient les socialistes de Londres, les camarades de passage, les �migr�s de tous les pays, qui se r�unissaient le dimanche � sa table fraternelle. Et tous quittaient sa maison charm�s de ces soir�es qu'il animait de son entrain communicatif, de son esprit, de sa gaiet� intarissable.
On ne peut penser � Engels sans songer aussit�t � Marx, et r�ciproquement : leurs existences ont �t� si �troitement m�l�es qu'elles forment pour ainsi dire une seule vie. Chacun avait pourtant une personnalit� bien marqu�e; ils se distinguaient non seulement ext�rieurement, mais encore par le temp�rament, le caract�re, la mani�re de penser et de sentir.
Marx et Engels se sont rencontr�s pour la premi�re fois dans les derniers jours de novembre 1842, lors d'une visite que fit Engels � la r�daction de la Rheinische Zeitung. Quand la Rheinische Zeitung eut cess� de para�tre, �touff�e par la censure, Marx se maria et se rendit en France; Engels passa quelques jours chez lui � Paris, en septembre 1844. Ils �taient en correspondance, comme l'a dit Engels dans sa biographie de Marx, depuis qu'ils travaillaient ensemble aux Deutsch-Franz�sische Jahrb�cher, et de cette �poque date leur activit� commune qui ne prit fin qu'� la mort de Marx. Au d�but de 1845 Marx fut expuls� par le minist�re Guizot, � l'instigation du gouvernement prussien; il se rendit � Bruxelles o� bient�t Engels vint le rejoindre. Quand la r�volution de 1848 rappela la Rheinische Zeitung [3] � la vie, Engels fut aux c�t�s de Marx, le rempla�ant � la t�te du journal lorsque Marx devait s'absenter.
Mais malgr� sa sup�riorit� intellectuelle, Engels ne jouissait pas de la m�me autorit� que Marx aux yeux de ses coll�gues, jeunes gens qui tous se distinguaient par le talent, l'esprit r�volutionnaire et le courage. Marx m'a racont� qu'apr�s un voyage � Vienne, il avait trouv� la r�daction divis�e par des querelles qu'Engels n'avait pu apaiser. Les rapports �taient si tendus qu'un duel seul, croyait-on, pouvait tout r�gler. Marx dut mettre en �uvre toute sa diplomatie pour r�tablir la paix.
Marx avait un don inn� de diriger les hommes. Quiconque avait affaire � lui tombait sous son influence. Engels fut le premier � le reconna�tre. Il m'a souvent dit que d�s sa jeunesse Marx en imposait � tous par la nettet� et l'�nergie de son caract�re. C'�tait un vrai chef, en qui chacun avait toute confiance, m�me dans les choses qui sortaient de sa comp�tence, comme le montre l'�pisode suivant. Wolff, auquel est d�di� la premi�re partie du Capital, �tait tomb� gravement malade � Manchester o� il habitait. Les m�decins l'avaient condamn�, mais Engels et ses amis se refusaient � reconna�tre ce cruel arr�t, et ils d�clar�rent d'une seule voix qu'il fallait t�l�graphier � Marx de venir pour qu'il donn�t son avis...
Engels et Marx avaient pris l'habitude de travailler ensemble. Engels, qui lui-m�me poussait � l'extr�me la probit� scientifique, �tait souvent hors de lui de la scrupulosit� de Marx qui se refusait � laisser imprimer une seule phrase qu'il n'aurait pu prouver de dix mani�res diff�rentes.
Apr�s la d�faite de la r�volution, les deux amis durent se s�parer. L'un se rendit � Manchester, l'autre resta � Londres. Mais ils ne cess�rent de vivre l'un avec l'autre par la pens�e : chaque jour, ou presque, pendant vingt ans, ils se firent part dans leurs lettres de leurs impressions et de leurs r�flexions sur les �v�nements politiques ainsi que de la marche de leurs �tudes.
Cette correspondance s'est conserv�e.
Engels quitta Manchester d�s qu'il put rejeter le joug mercantile et se h�ta de revenir � Londres o� il se fixa � Regent's Park Road, � dix minutes de Maitland Park o� vivait Marx. Tous les jours, vers une heure, il se rendait chez Marx; si le temps �tait beau et Marx bien dispos�, ils se rendaient ensemble dans la prairie de Hampstead; sinon, ils restaient une heure ou deux � s'entretenir dans le cabinet de travail de Marx, allant et venant l'un suivant une diagonale, l'autre suivant l'autre.
Je me rappelle une discussion sur les Albigeois, qui dura plusieurs jours. Marx �tudiait alors le r�le des gens de finance, Juifs et chr�tiens, au moyen �ge. Dans l'intervalle de leurs rencontres, chacun faisait des recherches sur la question d�battue afin d'aboutir � un m�me r�sultat. Aucune critique de leurs id�es et de leurs travaux n'avait � leurs yeux l'importance de celle qu'ils �changeaient ainsi : ils avaient la plus haute opinion l'un de l'autre.
Marx ne se lassait pas d'admirer les connaissances universelles d'Engels, l'extraordinaire souplesse de son intelligence qui lui permettait de passer facilement d'un sujet � l'autre. Engels, de son c�t�, se plaisait � reconna�tre la puissance d'analyse et de synth�se de Marx.
- Certes, me dit-il un jour, on aurait fini un jour par comprendre et par expliquer le m�canisme du mode de production capitaliste, par d�couvrir et par d�brouiller les lois de son d�veloppement. Mais cela aurait demand� beaucoup de temps, le travail serait rest� imparfait et fragmentaire. Marx �tait seul capable de suivre toutes les cat�gories �conomiques dans leur d�veloppement dialectique, de rattacher les phases de leur d�veloppement aux causes qui les d�terminent et de faire de l'�conomie politique dans son ensemble un monument th�orique dont les diff�rentes parties s'�tayent et se conditionnent mutuellement.
Ce qui les rapprochait, ce n'�tait pas seulement un m�me travail intellectuel, c'�tait aussi l'ardente sympathie qu'ils �prouvaient l'un pour l'autre : chacun pensait toujours � faire plaisir � l'autre, chacun �tait fier de l'autre. Un jour Marx re�ut une lettre o� son �diteur de Hambourg disait qu'Engels lui avait rendu visite, et qu'il avait ainsi pu faire la connaissance d'un des hommes les plus charmants qu'il e�t jamais rencontr�s.
- Je voudrais bien voir, s'�cria Marx, interrompant la lecture, l'homme qui ne trouverait pas Fred aussi aimable que savant !
Ils mettaient en commun tout ce qu'ils avaient : leur bourse et leur savoir.
Quand on confia � Marx la correspondance pour la New York Daily Tribune, il ne faisait encore qu'apprendre l'anglais; Engels traduisait ses articles, et au besoin les �crivait. Et quand Engels pr�para son Anti-D�hring, Marx interrompit ses travaux pour en �crire la partie �conomique, qu'Engels utilisa partiellement, ainsi qu'il l'a reconnu express�ment [4].
L'amiti� d'Engels s'�tendait � toute la famille de Marx. Les filles de Marx �taient aussi ses enfants, et elles l'appelaient leur second p�re. Cette amiti� ne s'est pas d�mentie apr�s la mort de Marx.
Engels �tait seul capable de s'y retrouver dans les manuscrits de Marx et de publier ses �uvres posthumes. Il mit de c�t� sa philosophie g�n�rale des sciences � laquelle il travaillait depuis plus de dix ans et pour laquelle il avait pass� en revue toutes les sciences et leurs derniers progr�s [5], afin de se consacrer enti�rement � la publication des deux derni�res parties du Capital.
Engels aimait l'�tude pour elle-m�me : il s'int�ressait � tous les domaines de la connaissance. Apres la d�faite de la r�volution en 1849, il avait pris place sur un voilier qui se rendait de G�nes en Angleterre, le voyage de Suisse en Angleterre � travers la France ne lui paraissant pas tout � fait s�r. Il mit � profit cette circonstance pour acqu�rir certaines connaissances en mati�re de navigation : il tenait � bord un journal o� il notait les changements survenus dans la position du soleil, la direction du vent, l'�tat de la mer, etc. Ce journal doit se trouver parmi ses papiers, car Engels, si vif et si fougueux, �tait aussi m�thodique qu'une vieille fille : il conservait et enregistrait tout avec une minutie extr�me.
La philologie et l'art militaire furent ses premi�res passions : il leur resta toujours fid�le et se tint constamment au courant de leurs progr�s. Les d�tails les plus insignifiants en apparence avaient pour lui une valeur. Je me souviens qu'il lut un jour � haute voix le Romancero avec son ami Mesa, qui venait d'Espagne, afin d e prendre une le�on de prononciation.
Sa connaissance des langues europ�ennes, et m�me de certains de leurs dialectes, �tait ph�nom�nale.
Apr�s la chute de la Commune, j'eus l'occasion de rencontrer des membres du Conseil national de l'Internationale en Espagne; ils me dirent que j'avais comme suppl�ant, au secr�tariat du Conseil g�n�ral pour l'Espagne, un certain Angel qui �crivait dans le plus pur castillan. Cet Angel n'�tait autre qu'Engels, dont ils pronon�aient le nom � l'espagnol. Quand je me rendis � Lisbonne, Francia, secr�taire du Conseil national pour le Portugal, me d�clara qu'il recevait d'Engels des lettres dans un portugais impeccable : ce qui est extraordinaire, si l'on songe � la parent� et aux petites diff�rences qui existent entre ces deux langues et l'italien, qu'il poss�dait �galement � la perfection.
Il mettait une sorte de coquetterie � �crire � chacun dans sa langue maternelle : il �crivait en russe � Lavrov, en fran�ais aux Fran�ais, en polonais aux Polonais, et ainsi de suite. Il go�tait la litt�rature en dialectes et se procurait les ouvrages populaires de Bignami en dialecte milanais d�s qu'ils paraissaient.
A Ramsgate, au bord de la mer, le propri�taire d'une baraque foraine, entour� de petites gens de Londres, montrait un nain barbu en uniforme de g�n�ral br�silien. Engels s'adressa � lui en portugais, puis en espagnol : pas de r�ponse. Enfin, le "g�n�ral" marmonna un mot.
- Mais ce Br�silien est un Irlandais ! s'�cria Engels, qui l'apostropha dans son dialecte. L'infortun� versa des larmes de joie en l'entendant.
"Engels b�gaye en vingt langues", disait un r�fugi� de la Commune, plaisantant l'habitude qu'avait Engels de b�gayer l�g�rement quand il �tait �mu.
Aucun domaine ne lui �tait indiff�rent. Dans ses derni�res ann�es il se mit � lire des ouvrages d'obst�trique parce que madame Freyberger, qui logeait chez lui, pr�parait un examen de m�decine.
Marx lui reprochait de se disperser en s'attachant � une foule de sujets rien que pour son plaisir "au lieu de songer � travailler pour l'humanit�". Mais il n'�tait pas en reste de reproches :
- J'aurais plaisir, disait-il, � jeter au feu les publications russes sur la situation de l'agriculture, qui depuis des ann�es t'emp�chent de terminer le Capital !
Marx venait de se mettre � l'�tude du russe parce que son ami Danielson, de P�tersbourg, lui avait envoy� les nombreuses et �paisses communications d'une enqu�te sur l'agriculture, dont le gouvernement russe avait interdit la publication en raison de la situation affreuse qu'elles r�v�laient [6]
... La soif de conna�tre d'Engels n'�tait satisfaite que lorsqu'il poss�dait son sujet jusque dans les moindres d�tails. Quand on a une id�e approximative de l'�tendue et de l'infinie vari�t� de ses connaissances, et que l'on songe en outre � sa vie si active, on ne peut manquer de s'�tonner qu'Engels, qui n'avait rien d'un savant de cabinet, ait pu emmagasiner dans son cerveau une telle somme de savoir. A une m�moire aussi s�re que vive et universelle il unissait une rapidit� extraordinaire dans tout ce qu'il faisait et une facilit� d'assimilation non moins �tonnante.
Il retenait vite et sans difficult�. Dans les deux grandes pi�ces claires o� il travaillait et dont les murs �taient couverts de livres, pas un papier ne tra�nait par terre, et les livres, � l'exception d'une douzaine qui se trouvaient sur la table de travail, �taient tous � leur place. La pi�ce faisait plut�t songer � un salon qu'au cabinet de travail d'un savant.
Il n'�tait pas moins soigneux de sa personne : toujours dispos et irr�prochable dans sa tenue, il semblait pr�t pour la revue, comme � l'�poque o� il servait dans l'arm�e prussienne en qualit� d'engag� conditionnel. Je n'ai connu personne qui ait port� aussi longtemps le m�me costume, lequel ne perdait jamais sa fa�on et semblait toujours neuf. S'il �tait �conome pour lui-m�me et ne se permettait que les d�penses qu'il estimait absolument n�cessaires, il �tait d'une g�n�rosit� sans bornes pour le parti et pour les camarades dans le besoin qui s'adressaient � lui.
Engels habitait Manchester quand fut fond�e l'Internationale... Il la soutenait p�cuniairement et collaborait au journal The Commonwealth fond� par le Conseil g�n�ral. Mais quand �clata la guerre franco-prussienne et qu'Engels vint s'�tablir � Londres [7], il se consacra � l'Internationale avec l'ardeur qu'il mettait � tout ce qu'il entreprenait.
La guerre l'int�ressait avant tout comme tacticien. Il suivait au jour le jour les mouvements des arm�es en pr�sence et plus d'une fois, comme le montrent ses articles du Pall Mall Gazette [8], il annon�a par avance les d�cisions qu'allait prendre l'�tat-major allemand. Deux jours avant Sedan il pr�dit l'encerclement de l'arm�e de Napol�on III. C'est pour ses pr�dictions qui d'ailleurs retinrent �galement l'attention de la presse anglaise, que Jenny, la fille a�n�e de Marx, l'avait surnomm� le "G�n�ral". Apr�s la chute de l'Empire, il n'avait qu'un d�sir et un espoir : le triomphe de la r�publique en France. Engels et Marx n'avaient pas de patrie. Ils �taient, selon l'expression de Marx, des citoyens du monde.
Die Neue Zeit, 23 Jhrg., 1904-1905, II, pp. 556-561
Notes
[1] F�nians, r�volutionnaires irlandais qui, durant les ann�es 50-70, combattirent pour l'ind�pendance de l'Irlande.
[2] Le manuscrit inachev� de l'Histoire d'Irlande d'Engels et une partie des documents dont il s'est servi ont �t� publi�s dans les Archives de Marx et d'Engels, t. X, 1948, p. 59-263.
[3] Sous le nom de Die Neue Rheinische Zeitung [Nouvelle Gazette rh�nane].
[4] Marx �crivit pour l'Anti-D�hring le chapitre X de la partie "Economie politique". Lors de la publication de l'ouvrage dans le Vorw�rts [En avant], Engels dut abr�ger ce chapitre. Mais dans la troisi�me �dition de l'Anti-D�hring, en 1894, il le compl�ta en s'inspirant du manuscrit de Marx.
[5] Le manuscrit inachev� de la Dialectique de la nature d'Engels a �t� publi� par l'Institut du marxisme-l�ninisme pr�s du P.C.U.S. en 1925, � la fois en allemand et en russe.
[6] Lafargue a sans doute en vue les volumineux Travaux de la commission des impositions, tir�s � un nombre limit� d'exemplaires.
[7] En septembre 1870.
[8] The Pall Mall Gazette, journal anglais �dit� � Londres depuis 1865. Les articles d'Engels sur la guerre franco-prussienne parurent de juillet 1870 � mars 1871. Certains ont �t�s rassembl�s dans La social-d�mocratie allemande.
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