Militant et dirigeant du mouvement ouvrier allemand : syndiqué en 1894, au parti social-démocrate en 1895.

Travaille à Brême jusqu'en 1906 comme menuisier, de 1906 à 1910 dans l'appareil du parti local, puis à Berlin, comme responsable de la formation. Pieck se situe alors à la gauche du parti.

Membre du groupe Internationale en 1914, il est arrêté en mai 1915, mobilisé en octobre, condamné pour refus d'obéissance à un an et demi de prison en août 1919 ; déserte et passe en Hollande en janvier 1918; revient en novembre, est coopté avec Liebknecht au cercle des délégués révolutionnaires, élu à la centrale de Spartakus, puis du K.P.D.(S).

Pieck devient ensuite droitier dans le K.P.D., soutien de Brandler, homme de confiance de l'exécutif du Komintern.

Il s'incline rapidement devant Staline. A Moscou en 1938, il travaillera au comité pour l'Allemagne libre. Il revient en Allemagne en 1945, et est rapidement nommé président de la R.D.A., poste qu'il conservera jusqu'à à sa mort.